dimanche 29 mars 2009

Jean-Marc Rouillan: Pourquoi il va mourir en prison de mort naturelle!

Cette analyse me parait pertinente

...........Enfin la cour d’appel, en audience le 27 novembre, arrêt prononcé le 4 décembre, a tranché comme suit : « Considérant que M. ROUILLAN a exprimé une opinion sur les faits pour lesquels il a été condamné, fût-ce avec ­ambiguïté que le commentaire, d’ordre plus général dont il a complété ses propos concernant l’impossibilité de tirer de l’expérience un vrai bilan critique, n’a pas levée […] ; qu’en tout état de cause, la réponse de M. Rouillan à la question précise du journaliste [18] ne peut apparaître aux victimes de cet acte, protégées au premier chef par l’interdiction transgressée, que comme l’expression publique de son opinion sur les crimes commis ; que les propos de M. Rouillan constituent une violation de l’obligation de la semi-liberté qui lui avait été accordée pour une durée d’un an à compter du 17 décembre 2007 ; qu’il convient de confirmer le jugement du tribunal de l’application des peines qui a prononcé le retrait de la mesure [19]. »

Voilà un exposé des faits qui fournit quelques éléments de comparaison sur la palette des raisons qu’au cours de la vie d’un même individu l’État invoque pour l’envoyer derrière les barreaux ; et sur le rôle des médias dans ce processus. On pourrait aller plus loin dans la comparaison en regardant le traitement par nos justices des crimes politiques selon que l’État et les multinationales en sont les cibles ou les commanditaires [20]. Mais cela nous mènerait trop loin : on verrait reparaître les fantômes de Maurice Papon et de quelques grands patrons condamnés pour collaboration (comme ceux de Michelin et de L’Oréal ou des principales banques) toujours en poste après la Libération. Si on allait regarder en Allemagne et Amérique du Sud, on verrait d’importants responsables du régime nazi finissant paisiblement leur vie. Puis on réaliserait qu’au Chili les militaires de la junte de Pinochet vieillissent en paix pendant que des militants ayant lutté contre ce régime sont toujours interdits de retour malgré la « transition démocratique » [21]. On croiserait aussi les officiers bien vivants de l’OAS, qui, après une série d’amnisties, bénéficient désormais – grâce à l’article 13 de la loi du 23 février 2005 – d’une indemnisation pour compenser l’absence de leurs cotisations de retraite durant leur exil forcé ou leur emprisonnement. On ne s’arrêterait plus ! […]..........


http://www.acrimed.org/article3096.html

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=Jean-Marc+Rouillan+&as_qdr=m&btnG=Rechercher&meta=

Pour "Les 9 de TARNAC reste 1", on prend un chemin qui commence a y ressembler....

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