mardi 17 mars 2009

Le pape et le préservatif

Sous réserve qu'il sache à quoi ça ressemble, et à quoi ça sert exactement, vous conviendrez que s'il s'appelle (le pape) 2, 6, 23, 31 ou 50, le message n'a pas changé.

Tu baise pas, comme ça pas de SIDA!!!!!!

..........Dans l'avion qui le conduisait au Cameroun, il a évoqué la lutte contre le SIDA, alors qu'environ 22 millions de personnes en Afrique sub-saharienne sont infectées par le VIH et qu'en 2007, cette région a représenté trois quart de l'ensemble des décès dus au SIDA et les deux tiers des séropositifs sur la planète.

"Vous ne pouvez pas" combattre cette maladie "avec la distribution de préservatifs", a-t-il déclaré à des journalistes dans l'avion d'Alitalia. "Au contraire, cela aggrave le problème". Benoît XVI ne s'était jamais exprimé explicitement sur l'usage des préservatifs, même si sa position sur cette question était connue..
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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20090317.FAP1015/benoit_xvi_critique_le_preservatif_et_entame_son_premie.html

Sont trop con!!

1 commentaire:

Unknown a dit…

Le pape Benoît XVI a demandé les soins gratuits pour les malades du sida dès son arrivée à l'aéroport de Yaoundé au Cameroun, mardi après midi. Un appel qui a reçu très peu d'écho. Il appelle les Africains à la responsabilité dans la lutte contre le sida. Les médias ont passé sous silence ce passage de sa conférence de presse dans l'avion de Rome à Yaoundé.

Mais ce que la presse a retenu, ce sont des propos prêtés au pape. Nous publions ci-dessous le texte intégral de la déclaration.

Le pape fait également allusion à l'engagement de l'Eglise auprès des malades : quelque 25 % des structures qui les accueillent sont catholiques. Il cite l'engagement de la communauté de Sant'Egidio - une allusion au projet « DREAM », sigle anglais pour « « Amélioration des ressources en médicaments pour lutter contre le Sida et la malnutrition » par exemple au Malawi - et des religieux de Saint-Camille de Lellis, ou des religieuses (les Missionnaires de la Charité par exemple).

Voici la question du journaliste et la réponse de Benoît XVI, dans son contexte.


Question - Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?

Benoît XVI - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément l'Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n'y met pas l'âme, si on n'aide pas les Africains, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un avec l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font.