samedi 24 novembre 2007

PostSecret, le blog où les internautes vont à confesse

A voir !

Ce projet artistique venu des Etats-Unis vient de se doter d'une version française. Il diffuse en ligne des cartes postales sur lesquelles des anonymes ont écrit un secret.
http://www.01net.com/editorial/365083/postsecret-le-blog-ou-les-internautes-vont-a-confesse/

« Si seulement on avait été une famille normale », « J'ai des orgasmes dans mon sommeil, et ça réveille mes parents », « J'ai bien peur que la vie ne soit pas aussi excitante que ce que j'avais espéré », « J'ai peur de grandir »... Ces affirmations vous intriguent ? Bienvenue sur PostsecretFrance, le nouveau réceptacle des interrogations existentielles des internautes francophones, déclinaison pour l'Hexagone d'un blog bien connu.

Tout a commencé en 2004, à Washington D.C, à Artomatic, une manifestation dédiée aux arts numériques. PostSecret n'est alors qu'une installation artistique parmi d'autres. Le projet se transforme en blog au tout début de l'année 2005 sous l'impulsion de l'artiste Franck Warren. Depuis, PostSecret a collecté, dans sa version anglophone, plus de 2 500 oeuvres originales. Et le site est devenu l'un des rendez-vous les plus prisés de la blogosphère.

Tous les secrets sont recevables

Le principe est simple : publier des cartes postales sur lesquelles des personnes ont écrit un message confidentiel qu'elles sont prêtes à partager anonymement avec le monde entier. La version anglophone de PostSecret s'enrichit toutes les semaines d'une vingtaine de nouvelles créations. Et avec le temps, le projet artistique s'est mué en petite entreprise avec notamment la parution de plusieurs recueils de cartes postales.

En octobre dernier, une mouture française de PostSecret a fait son apparition à l'initiative de Brian Cotlove, un Américain francophile, vivant à Aix-en-Provence. L'auteur du blog PostSecretFrance rappelle les fondamentaux du projet. Tous les secrets sont recevables, toutes les confessions sont exposables (regrets, espoirs, peurs, croyances, fantasmes, trahisons, humiliations, etc.). Une seule condition : que l'affirmation soit vraie et qu'elle n'ait jamais été partagée avec qui que ce soit.

Une démarche qui rappelle le rite d'initiation de certaines sociétés secrètes où les membres doivent livrer à l'assistance une part inédite d'eux-mêmes pour sceller leur appartenance au groupe. Que ne faut-il pas faire ces temps-ci pour intégrer la communauté des internautes anonymes...

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